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Une victoire de la gauche et après ?

mardi 30 mars 2010

En votant très majoritairement pour les listes de gauche et écologie le 21 mars, comme en s’abstenant, le peuple a entendu exprimer son rejet de la politique suivie depuis bientôt trois ans par Nicolas Sarkozy, son gouvernement et sa majorité parlementaire. Oui, il est temps que les choses changent et qu’à la politique en faveur d’une petite minorité succède une politique pour le plus grand nombre !

Nicolas Sarkozy doit entendre l’appel du peuple et changer de politique. Et notamment mettre fin au « bouclier fiscal » et abandonner son projet d’une nouvelle réforme des retraites.

République et Socialisme se réjouit bien sûr de la victoire de la gauche et de l’élection de nombreux candidats issus du Front de Gauche.

Mais si la gauche et les écologistes n’ont jamais atteint un pourcentage aussi haut du nombre des votants sous la 5ème République, force est de constater qu’un Français sur deux a préféré se réfugier dans l’abstention plutôt que de participer à un vote dont il n’attendait aucun changement concret dans sa vie quotidienne.

Pour République et Socialisme, seule la construction d’un nouveau rapport de forces, non seulement par les luttes mais par une nouvelle offre politique prenant en compte les aspirations de nos concitoyens est à même de remobiliser l’ensemble de l’électorat et notamment celui des couches populaires et de vaincre leur scepticisme après tant de promesses non tenues par des responsables plus préoccupés du « qu’en dira-t-on » des marchés financiers et de la commission européenne que de la satisfaction des besoins de la nation.

Ni le social libéralisme, pâle copie du libéralisme, ni un pseudo projet révolutionnaire qui ne fait que le jeu de la droite, ne sont à même d’apporter le changement nécessaire. Le salut ne viendra pas davantage d’un homme ou d’une femme providentiels.

Dès maintenant, la gauche doit s’atteler à la construction d’un véritable projet alternatif prenant en compte les besoins de nos concitoyens et les exigences d’un développement durable.

Seule une large union, dans le respect des identités de chacun, des socialistes de conviction, des communistes, des républicains progressistes, des antilibéraux, des syndicalistes, et de tous les citoyennes et citoyens attachés au progrès social et à la lutte contre toutes les inégalités nous paraît à même de répondre à l’attente de notre pays.

Cette union ne se construira pas en un jour. Des jalons sont nécessaires. Et c’est dès maintenant que nous devons tous ensemble y travailler.

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