Accueil du site > R&S dans les Régions > Ville de Paris > Le Journal des élues Républicaines Socialistes N° 33

Le Journal des élues Républicaines Socialistes N° 33

mercredi 27 février 2013, par République et Socialisme

9, place de l’Hôtel de Ville – Bureau 235 – 75004 Paris Tél : 01 42 66 43 66

Chères Citoyennes, chers Citoyens, Dans ce numéro, vous trouverez en page 8 un article fort intéressant explicitant le rôle et l’action de notre élue et amie Odette Christienne en tant que correspondant défense du Maire de Paris. Comme vous le savez ou le découvrirez, sa mission est primordiale, d’autant plus depuis la fin de la conscription, puisqu’il s’agit de faire vivre le lien armée-nation à Paris. Ce numéro nous donne également l’occasion de faire un clin d’oeil au couple de résistants mythique qu’est Raymond et Lucie Aubrac que certains d’entre-nous ont eu le privilège de côtoyer en 2002 lors de la campagne présidentielle de Jean-Pierre Chevènement (Liliane et Marinette, p. 7). Concernant le Conseil de janvier, la destruction de milliers d’emplois dans le tissu des PME-PMI, donne encore plus d’acuité à la politique que nous portons à Paris. D’autant plus qu’en 10 ans la population parisienne a augmenté de 6 % alors que le nombre d’emplois, lui, a stagné. Il y a donc urgence à accentuer le rééquilibrage entre l’est et l’ouest de Paris non seulement en termes de logements, mais également en termes d’emploi et donc de bureaux, puisque la ville reste le lieu privilégié pour l’implantation du tertiaire. C’est cette réalité que semble ignorer le SDRIF (Marinette, p. 2 à 4). Il nous faut donc créer les conditions de l’emploi et dans le même temps répondre à la problématique du chômage et de la formation. Au vu de la dégradation généralisée des services nationaux à Paris, et notamment de Pôle emploi, les missions locales (Karen, p. 5) sont appelées à jouer un rôle de plus en plus essentiel. Même si Paris ne peut et n’a pas vocation à remplacer l’État. Ce Conseil a également été pour nous l’occasion d’intervenir sur l’excellent travail réalisé en matière d’accessibilité des personnes en situation de handicap (Karen, p. 6). D’autres sujets d’actualité ont été évoqués, à commencer par la réforme des rythmes scolaires. De Vincent Peillon, nous attendions une réforme de l’école qui redonnerait des heures d’enseignement aux enfants : en 50 ans, le temps scolaire a diminué de 6 heures. Comment peut-on s’étonner que le niveau des élèves laisse à désirer et que les résultats de nos enfants aux tests internationaux aient sérieusement baissé ? Mais la réforme proposée ne répond pas à cette préoccupation. Simplement elle réorganise le temps scolaire sur 5 jours et pose, évidemment, la question des activités périscolaires. En en renvoyant la responsabilité de l’organisation (et du financement !) aux collectivités locales. Beaucoup d’entre elles auront du mal à assumer un temps périscolaire redécoupé et restructuré. Dans ce contexte, les enseignants réclament logiquement une compensation, eux qui sont parmi les moins bien payés d’Europe. Les parents s’interrogent et les animateurs souhaitent savoir quel sera leur avenir. La Ville de Paris investit dans les écoles. Elle finance déjà (c’est une exception en France) 821 « professeurs de la Ville de Paris (PVP) » qui enseignent les arts plastiques, la musique, l’éducation physique et sportive. Ce corps, constitué d’agents municipaux, effectue 18 heures d’enseignement payées à l’indice des professeurs des écoles. Cela coûte près de 40 millions à la Ville. Dans le cadre de cette réforme, la Municipalité prévoit de déprécariser les animateurs qui interviennent sur le temps périscolaire. Ce sera là un investissement de 40 à 50 millions. Mal engagée, la concertation laissait supposer que l’élargissement de la pause de midi allait être imposée. Le Maire de Paris a été clair et s’est d’ailleurs engagé dans une lettre adressée aux parents : rien n’est arrêté et la concertation sur l’organisation sera totale. Si Paris fait le maximum pour que cette réforme se fasse dans des conditions convenables, il n’en reste pas moins qu’elle ne répond pas à la question essentielle : faire que l’école assure pour tous les enfants son rôle de transmission des savoirs, forme des citoyens ; bref qu’on redresse enfin l’École de la République.

Michel Jallamion Collaborateur des élues républicaines socialistes

Cliquez pour lire l’intervention

Cliquez pour lire l’intervention

Cliquez pour lire l’intervention

P.-S.

Documents joints

SPIP | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0