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ELEMENTS DE REFLEXION SUR LA POLITIQUE ENERGETIQUE

dimanche 8 avril 2012, par République et Socialisme

Ce document élaboré par François Martot, Membre du secrétariat National de République et Socialisme, part de 3 interrogations et a pour objectif de contribuer au débat à gauche et au-delà, de la politique énergétique qui sera dans un avenir proche un des thèmes nécessitant des outils pour mieux comprendre les enjeux et servir aussi dans le cadre d’un débat citoyen qui pour nous s’inscrit dans la volonté affichée par le programme présidentiel du FDG

1) Toutes les conditions sont réunies pour une hausse massive des prix de l’énergie ce qui est à la fois un handicap (pour le budget des ménages, pour les coûts des entreprises) et un atout (pour le retour sur investissement en économie d’énergie). 2) Les pro nucléaires depuis 30 ans nous disent-ils la vérité sur le coût réel de la production d’une électricité d’origine nucléaire sécurisée. 3) Les anti nucléaires ont-ils raison quand ils affirment que l’on peut sortir du nucléaire en 20 ans.

INTRODUCTION

Les 30 glorieuses ont correspondu à une phase d’accélération de la mondialisation amorcée dès le XVI siècle avec la découverte de l’Amérique, puis le pillage des civilisations amérindiennes, l’esclavage, les théories de l’échange international développées par Adam Smith et prolongée par la première révolution industrielle. Les firmes multinationales s’y sont développées et la fuite en avant vers le « toujours plus » a été la ligne directrice d’acteurs économiques feignant d’opérer dans un monde sans limites alors que la population mondiale passait de 3 milliards d’individus en 1960,à 4 Milliards en 1975, puis 5 Milliards en 1987, et enfin 6 Milliards en 2000 et 7 Milliards en 2011.

Dans les années 70 et 80, les acteurs économiques découvrent éberlués que le monde est fini ; 1971 : le club de Rome met l’accent sur les risques d’épuisement des matières premières, 1972 voit Stockholm accueillir le premier sommet sur le changement climatique et 1973 éclater au grand jour les premières tensions sur les énergies fossiles.

Pourtant, le modèle économique dominant perdure et la consommation énergétique passe de 5,5 Mds de tep en 1970 à 10,5 en 2002 puis 12 en 2010 et probablement 14,5 en 2O2O

Face à ces enjeux tardivement identifiés, des ébauches de politiques publiques s’amorcent qui se heurtent aux intérêts à court terme des firmes dominantes , bousculent à la fois les modalités de création des profits et les modes de financement des politiques publiques et impactent les arbitrages entre court et long terme. Ces ébauches de politiques publiques sont à la fois internationales, européennes et nationales

I LE NIVEAU INTERNATIONAL

I.1 L’offre énergétique mondiale : état des lieux :

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