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Le système de santé de plus en plus inégalitaire

lundi 20 septembre 2010, par République et Socialisme

Pour contenir le déficit de l’assurance maladie en 2011, le Gouvernement de Nicolas SARKOZY transfère son financement sur les plus défavorisés ; car, qui dit transfert de charges vers les assurances complémentaires dit report sur les assurés, et donc cotisations en hausse. Pour mémoire, l’Etat a remboursé 679 millions d’euros aux bénéficiaires des largesses de Sarkozy au titre du bouclier fiscal, cet argent n’aurait-il pas été mieux dépensé pour la protection sociale ? Le risque, c’est que les Français, qui sont 93 % à détenir une complémentaire, décident de revoir à la baisse leurs garanties pour payer un peu moins cher, voire s’en détournent définitivement.

République et Socialisme dénonce une fois de plus une atteinte à l’assurance maladie solidaire et universelle.

« L’Hôpital va mal »

Une grande partie des hôpitaux a vu ses EPRD (Etat prévisionnel des recettes et des dépenses) rejetés par les ARS (Agences régionales de santé). Cela veut dire que les directions ne peuvent que présenter des budgets déficitaires et trouver des moyens d’économie. Lorsqu’on sait que 75% du budget de fonctionnement c’est le personnel, on voit rapidement sur qui va retomber les efforts. Il faut que l’Etat prennent ses responsabilités. La politique du gouvernement (T2A (tarification à l’activité) loi HPST…) mène l’hôpital droit dans le mur !

République et Socialisme rappelle que seul le service public hospitalier est garant d’un accès aux soins pour tous sans distinction d’origine sociale.

République et Socialisme milite pour un Service Public Hospitalier à la hauteur de ses ambitions parce que la Santé n’est pas une marchandise, l’Hôpital pas une entreprise.

République et Socialisme sera aux cotés de ceux qui souhaitent garder un système public hospitalier de qualité et de proximité !

« La Médecine du travail est menacée »

La réforme de la médecine du travail voit finalement le jour lors de l’examen du projet de loi sur les retraites. C’est encore un coup porté aux salariés. Les nouvelles dispositions sont inacceptables, notamment parce qu’elles placent les médecins du travail sous la coupe des patrons. C’est une remise en question de l’indépendance des professionnels de santé. Qu’en sera-t-il demain ?

République et Socialisme affirme que l’évaluation des risques doit rester indépendante, la gestion des risques étant, elle, de la compétence de l’employeur…

Bruno VALENTIN Secrétaire National à la Santé République et Socialisme

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