Accueil du site > R&S dans les Régions > Haute Normandie > Election Cantonale Rouen 6

Election Cantonale Rouen 6

La lettre d’Hélène Klein et Pascal Langlois

vendredi 24 décembre 2010, par République et Socialisme

La droite au pouvoir en France depuis trop longtemps casse le modèle social républicain et les solidarités collectives et favorise l’enrichissement d’une minorité de privilégiés.

D’un côté, les plus riches échappent toujours plus à l’impôt grâce au bouclier fiscal, et bientôt grâce à la suppression de l’Impôt de Solidarité sur la Fortune et les banques reçoivent des centaines de milliards d’euros d’argent public pour spéculer sans partager les richesses.

De l’autre, les salariés et les sans emplois subissent la casse de l’industrie, des services publics et ont toujours plus de mal à joindre les deux bouts.

En France comme en Europe, les promesses de « moraliser le capitalisme » se traduisent en fait par des super plans d’austérité qui visent surtout à faire payer au monde du travail et aux peuples la note d’une crise dont ils ne sont pas responsables mais dont ils subissent les conséquences.

François FILLON et Nicolas SARKOZY annoncent la couleur : c’est un gouvernement de classe qui est mis en place, pour accélérer ce sale boulot !

Après la réforme des retraites, au tour de la dépendance des personnes âgées : les solidarités sociales et collectives sont cassées pour favoriser les compagnies d’assurances privées qui se frottent déjà les mains et se préparent à engranger de nouveaux profits.

Dans notre département et dans notre ville, à cause de la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) cela se traduit déjà concrètement par un durcissement de nos conditions de vie. Bientôt, à cause de la Réforme territoriale, cela se traduira encore par des menaces sur nos services publics de proximité et sur l’action des services sociaux.

C’est cette politique qui aggrave la crise !

Nous avons été des millions à manifester pour défendre le droit à la retraite à 60 ans. Nous sommes très nombreux à refuser que l’on nous impose de nouveaux sacrifices.

Continuons à exiger une autre réforme des retraites, une autre répartition des richesses, une politique en faveur de l’emploi, des salaires et des pensions, une prise en compte de la pénibilité et l’égalité salariale hommes/femmes. Nous avons la volonté de nous attaquer au pouvoir de la finance pour placer l’humain au centre des décisions politiques et économiques et pour changer vraiment notre société.

Pour voir la suite de la lettre, cliquez sur le document joint

Documents joints

SPIP | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0