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Les élus F d G de la Région soutiennent les enseignants
vendredi 11 février 2011, par
Le Groupe Front de Gauche : Parti Communiste Français, Gauche Unitaire, Parti de Gauche s’adresse à M. Alain LE VERN Président du Conseil Régional de Haute-Normandie le 8 février 2011
Monsieur le Président,
Partout dans notre région, la communauté éducative développe des initiatives s’opposant aux diminutions de postes, de dotations horaires et à la suppression de filières d’enseignement qui risquent de toucher lourdement notre région.
La communauté éducative résiste également à la réforme des séries sciences et technologies industrielles (STI) et sciences et technologies de laboratoire (STL).
Cette réforme vise à conformer la formation initiale à la désindustrialisation de notre pays en bradant des savoir-faire et leur transmission. Cette logique est dangereuse pour l’avenir de notre région, qui a déjà trop souffert de politiques de casse industrielle.
Notre collectivité a réalisé d’importants investissements en faveur de l’équipement des lycées, notamment technologiques. Il ne saurait, à notre sens, être question aujourd’hui de se déposséder de ces matériels utiles aux formations des jeunes hauts-normands et au développement de l’emploi industriel dans notre région.
Il nous paraît indispensable de joindre la mobilisation de l’assemblée régionale à celles des enseignants, des lycéens et des parents, pour faire reculer le gouvernement sur ses projets néfastes, dès aujourd’hui et pour anticiper d’autres choix que nous appelons de nos voeux, dans les années à venir.
Aussi nous vous proposons de ne pas laisser les établissements vendre les équipements (machines-outils), achetés par la Région avec l’argent des contribuables, sans établir une expertise de ce patrimoine indispensable aux bacs concernés en 2011 et 2012. Cela permettrait de conserver toutes possibilités de revenir à un véritable enseignement technologique dans un avenir proche.
D’autres collectivités régionales ont engagé des démarches allant dans ce sens et nous pensons qu’en conjuguant nos initiatives nous pouvons mettre le gouvernement en échec.
Assurés que vous adhérerez à cette proposition,
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos cordiales salutations.
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