Les élections en Grèce du dimanche 6 mai dernier se sont déroulées dans le contexte d’une véritable décomposition de l’État et d’une régression sociale violente, provoquées par les divers plans brutaux d’austérité imposés par la « troïka » (FMI, BCE, Union Européenne) et acceptés et mis en place par les deux principaux partis historiques, le PASOK (social-démocrate) et la Nouvelle démocratie (droite). Le bilan économique des plans d’austérité est désastreux. Le paysage social du pays est effrayant. Les (...)