Jean-Pierre Chevènement a annoncé, voici quelques temps, que faute de moyens, il ne serait pas candidat à l’élection présidentielle. Homme d’état, acteur politique lucide, anticipant dès Maastricht les conséquences économiques et sociales néfastes de la technocratie ultra libérale bruxelloise, la dissolution dans les institutions européennes de la souveraineté des Français sur leur destin. Il manquera dans cette élection qui joue un rôle cardinal, dans les institutions de la Vème République. L’exigence (...)